La multiplication des produits technologiques, notamment connectés, a décuplé les besoins énergétiques. Les tablettes, les ordinateurs, les smartphones, les réseaux sociaux, les sites Internet, la fibre, la 3G, la 4G, l’arrivée de la 5G, l’essor des cryptomonnaies, la blockchain, la dématérialisation des démarches administratives, l’intelligence artificielle… La liste est longue et alourdit chaque jour un peu plus l’impact de la technologie et d’Internet sur l’environnement.
Parmi les principales ressources gourmandes en énergie, outre les appareils et les infrastructures, on trouve bien évidemment les serveurs : tous les services numériques proposés aux entreprises et même aux particuliers sont hébergés sur des ensembles de serveurs répartis dans le monde entier. Parfois gigantesques, on les nomme alors « datacenters ».
En 2015, GreenIT, l’association des acteurs engagés dans le numérique responsable (dont le site web est par ailleurs hébergé chez infomaniak), estimait à 56 TWh la consommation annuelle du numérique, soit 12 % de la consommation électrique française cette année-là, dont 10 TWh uniquement pour les datacenters. Entre 2010 et 2018, le trafic réseau a été multiplié par dix et la capacité de stockage par 25. Loin d’être immatériel, ce réseau s’appuie sur des structures physiques gourmandes, voire voraces en climatisation et en refroidissement. C’est dans ces infrastructures que sont abrités les sites Web du monde entier. Les sites Web, tant des entreprises que des particuliers, ont un impact réel sur l’environnement, et leur hébergement est une variable importante.
De nombreux hébergeurs proposent aujourd’hui de réduire cet impact en s’approvisionnant auprès de sources d’énergie alternatives. Par exemple, on peut mentionner que les centres informatiques mis au point au cours de la dernière décennies exploitent de plus en plus les techniques de refroidissement ayant un impact moindre sur l’environnement. Ils utilisent notamment l’air extérieur (free cooling) et s’alimentent en énergie hydraulique et en énergie verte.
Prolonger la durée de vie des serveurs est un enjeu central dans cet engagement écologique. Cette solution implique d’utiliser les serveurs pendant une durée de cinq ans ; la durée de vie d’un serveur classique est bien moindre. Ainsi, les hébergeurs peuvent diminuer la quantité de CO2 émise par ses datacenters. Ces derniers peuvent être recyclés voire réutilisés en interne.
Lorsqu’une entreprise ou un professionnel requiert les services d’un développeur Web pour créer et pérenniser sa présence en ligne, il peut demander une solution d’hébergement conforme à ses valeurs 🤗
Internet nous semble immatériel, et pourtant, la pollution qu’il génère est bien réelle !
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Sources :
¹ Numérique et consommation énergétique, L’environnement en France, rapport sur l’état de l’environnement, dernière mise à jour en septembre 2019. Lien : https://ree.developpement-durable.gouv.fr/themes/pressions-exercees-par-les-modes-de-production-et-de-consommation/prelevements-de-ressources-naturelles/energie/article/numerique-et-consommation-energetique
² https://www.greenit.fr/2020/03/04/data-center-seulement-6-de-hausse-en-8-ans/